Entre 2014 et 2013, la part de la voiture dans les déplacements des Toulousains a baissé de quatre points pour atteindre 60%. Dans le même temps, l’utilisation des transports en commun est passée de 9 à 13%. Une première depuis 1978. C’est ce que révèle l’enquête ménages-déplacements menée par Tisséo-SMTC, l’autorité en charge des transports dans l’agglomération toulousaine.

La voiture reste cependant utilisée dans 74% des trajets domicile-travail, même si près de la moitié des personnes interrogées reconnaissent des difficultés de stationnement près de leur lieu d’emploi. Les transports en commun ont la cote pour les liaisons domicile-lieu d’études (37%) tandis que la marche représente, tous motifs confondus, 22% des déplacements. « Bien que le vélo ne soit pas encore devenu un mode de transport utilisé de manière quotidienne, il est de plus en plus utilisé comme alternative à la voiture ou aux transports en commun, notamment dans Toulouse. Ainsi, la moitié des habitants du centre-ville se déplacent à vélo de manière occasionnelle », relève par ailleurs l’étude.

A noter également que les Toulousains bougent un peu moins que par le passé : 3,8 déplacements par jour en moyenne, contre 4,1 il y a dix ans. Les échanges entre la Ville rose et sa périphérie ne représentent que 17% des trajets, contre 44% pour la mobilité périphérique et 37% pour celle interne au centre-ville.

Enfin, la moyenne des trajets se situe à seize minutes pour sept kilomètres en voiture, trente-trois minutes pour huit kilomètres en transports en commun et quatorze minutes pour trois kilomètres en vélo.

Cette enquête a été réalisée en face à face auprès de 6666 ménages représentant quelque 13.000 personnes dans les 179 communes de la grande agglomération toulousaine. Complétée par une étude cordon routière, qui permet d’identifier les flux et les types de trafic, elle a représenté un coût de 1,5 million d’euros. « L’État a apporté une aide financière de 300.000 euros », précise Tisséo. « Il a également pris en charge l’assistance à maîtrise d’ouvrage du Cerema, réseau scientifique et technique de l’État (280.000 euros) ».